Un rendez-vous pour décider des mobilisations prioritaires en 2019

De grands enjeux syndicaux et politiques se profilent à l’horizon 2019. Au point que les combats syndicaux de l’année à venir auront des répercussions durant bien longtemps. Toutes les forces sont requises pour assurer l’avenir.
 
Aujourd’hui, les inégalités salariales entre les travailleuses et les travailleurs perdurent, la répartition du travail domestique et de soin entre les sexes reste inéquitable, les violences faites aux femmes continuent. Les forces de droite et le néolibéralisme des grands employeurs remettent toujours en cause les protections des salarié-e-s en attaquant le droit du travail et les mesures d’accompagnement à la libre circulation des travailleurs. La protection légale des salarié-e-s et des militant-e-s faisant valoir leurs droits dans les entreprises reste très lacunaire. Le statut de professionnel et les acquis des salarié-e-s sont remis en question par le recours toujours plus important au travail intérimaire, aux contrats de courte durée, à la sous-traitance.
 
Mais toutes ces évolutions négatives pour le monde du travail ne sont pas inéluctables. On peut résister, on doit y résister!
 
Dans ce but, les syndicats ont décidé que la prochaine grève des femmes aura lieu le 14 juin 2019 pour réclamer l’égalité dans les entreprises et dans la société. Dans la même idée, le maintien de services publics performants passera par la victoire contre la Réforme de la fiscalité des entreprises, que ce soit au niveau national ou du canton de Genève, lors de la votation de mai. Sur un plan d’ensemble, la défense intransigeante des mesures d’accompagnement pourrait prendre le chemin d’un référendum syndical contre l’accord-cadre institutionnel négocié avec l’Union européenne qui marginaliserait le droit du travail.
Et sur le plan genevois, l'introduction d’un salaire minimum légal passera en votation durant l’année à venir. Une victoire permettra de réduire la concurrence des petits salaires. De même, l’intégration respectueuse des réfugiés dans le marché du travail et la régularisation des travailleuses-eues sans statut légal favorisera l’unité et l’égalité de traitement contre les divisions favorables aux employeurs. 
 
C’est pour traiter de tous ces enjeux dans le détail et des propositions de répliques syndicales que la journée des militant-e-s d’Unia se déclinera en six ateliers thématiques permettant de préparer les futurs combats d’Unia Genève.
Moi, j’y serai!
 
Programme
08h30 Accueil, café-croissants
09h00 Introduction à la journée
09h30 Première série d’ateliers en parallèle:
A)  Les syndicats et la protection du droit du travail (libre circulation des personnes, mesures d’accompagnement, accord institutionnel, protection contre les licenciements, défense de l’emploi)
B)  Vers la grève des femmes le 14 juin 2019
C) Le travail temporaire
11h     Pause
11h15 Deuxième série d’ateliers en parallèle:
D) Quelles campagnes pour le salaire minimum cantonal
et la hausse des salaires réels?
E)  Les syndicats et la migration (Papyrus, intégration des réfugiés)
F)  Autres projets d’initiatives syndicales: emploi-chômage; réinternalisation;
vote LHOM du 19 mai
12h30 Restitution en séance plénière, synthèse et clôture
13h     Repas en commun

Assistez également au débat public sur la libre circulation des personnes
vendredi 25 janvier 2019 à 19h
à l’Université ouvrière de Genève
place des Grottes 3 (derrière la gare Cornavin)