Rejoins le mouvement pour la justice sociale et climatique !

Le vendredi 21 mai aura lieu la journée d’actions nationale pour un avenir écologique et social. Un programme sortira d’ici à quelques jours ! Suis l’actualité sous Grève pour l'Avenir - Genève | Facebook ou sous Actualités Genève - Unia, le syndicat.

Unia engagé

Unia est investi dans cette journée historique car l’avenir des conditions de travail est indissociable des questions climatiques. La crise du Covid-19 en est un exemple : ce sont les travailleurs et travailleuses qui paient les pots cassés de problèmes dont ils ne sont pas responsables. Il est nécessaire d’être uni-e-s et organisé-e-s pour préserver notre environnement, nos conditions de travail, nos vies. Pour défendre nos intérêts. 

Grève pour l’Avenir

Unia fait partie du collectif Grève pour l’Avenir qui est l’antenne genevoise pour l’organisation du 21 mai 2021 : Grève pour l'Avenir.

Le collectif, organisé au niveau national, représente les syndicats, organisation civiles, associations et autres regroupements désirant coordonner leurs actions en vue d’un avenir juste et solidaire où chacun-chacune trouve une place dans une société équilibrée.  Nous t’invitons à découvrir le manifeste national qui est le point de départ de la lutte pour la justice climatique et sociale.

Groupe de travail Climat à Unia Genève

Composée de travailleuses-eurs et secrétaires d’Unia, notre groupe discute des questions climatiques en lien avec les conditions de travail. Nous discutons de questions générales comme de situations concrètes dans les différents secteurs.

Nous travaillons donc avec les comités de branche et avons rédigé une lettre de bilan intermédiaire. (mettre en pdf la lettre au comité)

Mais notre action ne s’arrête pas après cette journée. Nous allons continuer à discuter, à débattre, à réfléchir et à nous mobiliser ensemble pour un avenir juste et digne.

Ton avis, ton expérience et ton expertise nous intéressent !

Comme dans toute lutte syndicale, c’est l’union qui fait la force. Plus nous serons, plus diversifiés seront nos points de vue, plus fort-e-s nous serons !

Si tu souhaites nous rejoindre, nous t’invitons à écrire à nadine.frei[at]unia.ch.

Selon les mesures sanitaires en vigueur, nous adaptons les modalités de nos rencontres pour permettre à tou-te-s d’y participer.

Prochains rendez-vous publics (sur inscription) 

« Slogans, banderoles et pancartes » atelier participatif dès 16h30, mardi 11 mai, Chemin Surinam 5

Appel du Groupe de travail Climat

« Le changement climatique n’est pas qu’une menace pour l’avenir, il est déjà une réalité, ici et maintenant. La responsabilité en incombe entièrement à l’économie de marché.

Les graves conséquences sont déjà présentes : pandémie du coronavirus, crise sociale, dérèglementation des conditions de travail, croissance du chômage et de la misère. Ces conditions d’existence nuisent profondément à notre santé. La situation actuelle démontre pratiquement, et hélas de manière vivante, que le capitalisme est incapable de donner des réponses à cette crise écologique et sociale. La façon dont nous vivons change déjà maintenant. La qualité de vie des salariées et des salariés se péjore exactement comme les conditions de travail qui se dégradent.

Face à la situation actuelle et future nous ne pouvons plus rester inactif. Il est nécessaire d’apporter une réponse sociale et solidaire à cette menace aux effets désastreux. La lutte syndicale est plus que jamais un minimum nécessaire.

Cette lutte contre le changement climatique est une exigence absolue, mais en aucun cas les salariés ne doivent être tenus pour responsable. Les vrais responsables sont les capitalistes. Ce sont eux qui doivent impérativement payer. Ces responsables existent on peut les montrer du doigt !

La lutte contre le changement climatique est donc d’abord et avant tout aussi une lutte pour le pouvoir social. C’est- à-dire qu’il porte sur le type de société que nous voulons. Dans la situation actuelle, cela signifie que le combat contre le changement climatique et le combat contre les effets de la crise économique, la crise du capitalisme, et contre les forces motrices de celle-ci sont une seule et même lutte.

Face à cette crise économique et climatique, nous aurons besoin d’un contrôle démocratique de l’économie. Ce contrôle démocratique ne peut plus s’arrêter à la porte de l’entreprise. Il s’agit en particulier d’établir un contrôle de la production et de la distribution de l’énergie. Cette crise environnementale et économique est une menace de catastrophes bien réelles qui implique un nécessaire changement de société avec une réelle démocratie à la base. Notre peur, Il faut la renvoyer en face !

Nous ne pouvons accepter que les travailleuses et travailleurs aient à supporter le poids des mesures nécessaires pour contrer le changement climatique. Il est inacceptable que cela se traduise par le chômage et par la marginalisation sociale. Les responsables du dérèglement climatique ne sont pas les travailleurs-et travailleuses, mais les grands producteurs de CO2, multinationales par exemple ou les donneurs d’ordres d’ici qui exploitent les régions les plus pauvres de la planète. Une solidarité internationale est donc urgente et plus que jamais nécessaire.

La lutte contre le réchauffement climatique nécessite la création d’emplois qui ne peuvent pas être dépendant de la demande solvable comme l’exige une économie de marché. Une économie de marché qui est d’ailleurs responsable de la situation actuelle et qui a démontré sa faillite face au dérèglement climatique. », Le GT Climat d’Unia