Horaires d'ouverture des magasins

Dès le 1er juillet 2017 nous sommes donc dans une situation de vide conventionnel.

La nouvelle loi sur les heures d’ouverture des magasins prévoit la possibilité d’ouvrir 3 dimanches lorsqu’une convention collective de force obligatoire existe. Déjà en juin 2016, Unia dénonçait la convention en vigueur à l’époque pour négocier des compensations. Cela car sans améliorations des conditions actuelles et des compensations pour les dimanches, il n’y aura pas de convention et donc pas de dimanche ouvert !

À partir de ce moment, les représentants patronaux se sont montrés d’une fermeture absolue. Dans un premier moment ils ont jugé les négociations comme étant prématurées.

Par la suite, ils ont refusé de rentrer en matière sur des conditions préalables aux négociations qui étaient demandés par le comité vente. Ces conditions sont: présence de représentants du personnel à la table des négociations, droit d’information au personnel de vente quant au déroulement des discussions et garanties quant à la mise en place d’une inspection professionnelle mandatée pour vérifier le respect du texte.

Tout récemment, après plusieurs mois de silence, les représentant patronaux de la vente reviennent à la charge, car ils veulent à tout prix leurs dimanches : la dénonciation de la convention, qui apparemment ne posait aucun problème il y a un an, est maintenant attaquée sous les prétextes les plus absurdes.

Au même temps les pouvoirs publics se montrent particulièrement défaillants. D’un côté la Chambre des relations collectives de travail a édicté un Contrat Type de Travail minimaliste et en dessous des légitimes attentes des slarié-e-s. D’autre part, le Département de la sécurité et de l’économie viens d’accepter la totalité des demandes patronales par rapport aux ouvertures prolongées de magasins des samedis 30 septembre et 23 décembre.

Le patronat veut le beurre et l’argent du beurre, ouvrir le plus possible sans négocier des compensations adéquates. Face à cela, les salarié-e-s de la vente devront être le plus possible uni-e-s et solidaires en vue des prochaines négociations de 2018.