Temporaires : Nouveau scandale à Genève Aéroport : Unia découvre que certains services comptent 40% de temporaires, dont certains depuis plus de 7 ans !

Depuis 2012, en prévision de l’ouverture de l’aile Est de Cointrin, l’Aéroport de Genève a multiplié les contrats temporaires dans le service des bus aux voyageurs. Aujourd’hui, sur 77.7 ETP, 44.7 sont fixes et 33 sont temporaires, soit 42.47% des effectifs du service. L’aile Est va ouvrir en 2021. L’aéroport estime qu’il faudra alors 68.7 ETP pour faire fonctionner les bus. Pourtant, M. Schneider continue de refuser d’engager les chauffeurs, préférant maintenir, même au-delà de cette date, 24 travailleurs en statut temporaire, soit tout de même encore 34.93% des effectifs.

Quand l’aile Est de l’aéroport s’ouvrira, soit en 2021, certains chauffeurs auront passé 9 ans à travailler comme temporaires pour le compte de Genève Aéroport. La situation est déjà en soit problématique. Mais ce qui devient incompréhensible, c’est la volonté de maintenir, après 2021, 24 postes sur 68.7 comme temporaires. Si l’Aéroport pouvait jusqu’ici se cacher derrière les travaux en cours pour tenter de justifier le statut précaire de ces salariés, le besoin constant d’au moins 24 de ces postes est aujourd’hui avéré.

Formés par l’aéroport, y exerçant leur fonction depuis plusieurs années, ces travailleurs temporaires doivent maintenant obtenir un emploi fixe à Genève Aéroport. Le 29 août dernier, Unia a réclamé la chose à Genève Aéroport, qui a refusé. Aujourd’hui, Unia dénonce publiquement cette situation et interpelle la Conseil d’Etat sur les pratiques inadmissibles d’un établissement public cantonal. Les travailleurs œuvrant dans le service des bus de Genève Aéroport ont droit à des conditions de travail stables et conformes à celles de leurs collègues, avec lesquels ils travaillent depuis maintenant 7 ans.

Genève, le 8 octobre 2019

Unia Région Genève

Pour plus d'information :

Dominique Deillon, secrétaire syndical, 079 628 70 68

Yves Mugny, secrétaire syndical, 079 293 11 61