Les patrons provoquent, les travailleurs répondent !

Allongement de la journée de travail, suppression des indemnités repas pour des centaines de collaborateurs, indexation « au mérite », voilà comment les patrons de la métallurgie voient l’« amélioration » de la Convention collective de travail. Face à cette provocation sans précédent, les travailleurs se préparent à la lutte !

Alors que les négociations pour le renouvellement de la Convention Collective de Travail des Métiers Techniques du Bâtiment Genève ont débuté depuis janvier 2019, les employeurs ont attendu fin octobre pour annoncer leurs revendications :

•           Elargissement de la journée ordinaire de travail de 6h à 22h (au lieu de 7h à 18h actuellement),

•           Un panier qui passe de CHF 14.- à CHF 18.- mais que plus personne ne touchera dans les faits (pour l’obtenir, il faudrait que le chantier sur lequel travaillent les employés se trouve à plus de 8km du siège de l’entreprise et que les travaux durent plus que 5h),

•           Une indexation des salaires au coût de la vie, mais appliquée « à discrétion de l’entreprise ».

Devant cette provocation sans précédent, les travailleurs préparent la mobilisation. Réunis en assemblée générale ce jeudi 28 novembre, ils ont décidé de :

a)         Mandater Unia pour entreprendre toute action utile à faire aboutir leurs revendications légitimes ;

b)         Sans résultat satisfaisant d’ici fin avril 2020, préparer la grève.

Fort de ce mandat on ne peut plus clair, Unia invite la partie patronale à retirer ses revendications inacceptables et à reprendre les discussions telles qu’initiées depuis le début de l’année par les travailleurs.

Renseignements:

Blaise Ortega, secrétaire syndical Métallurgie du bâtiment, 079 671 70 22

José Sebastiao, secrétaire syndical Gros œuvre, 079 717 11 98