Unia exige des mesures immédiates de protection des travailleurs
Début janvier, un ouvrier du chantier de l’école primaire des Pâquis, en travaux depuis juillet 2017, a donné l’alerte parce qu’il s’inquiétait de voir que le traitement des matériaux amiantés ne respectait pas les normes. Le Service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants du canton (SABRA) a ensuite ordonné la fermeture du chantier, constatant de multiples situations de contamination à l’amiante. Le chantier a été décontaminé selon les dires du SABRA et le chantier a rouvert le 7 février.
Risques importants pour la santé des ouvriers
Le SABRA a également constaté des manquements en matière de sécurité. Ainsi, contrairement aux obligations en la matière, aucun système d’aspiration à la source pour récupérer les poussières, ni des combinaisons adéquates pour l’ensemble des ouvriers, n’ont été mis en place par le bureau d’ingénieurs chargé de surveiller le chantier. Aussi, l’entreprise mandatée pour la gestion de l’amiante, Perrin Frères, n’aurait « pas tout à fait bien réalisé son travail », selon la Tribune de Genève, et des entreprises non habilitées auraient entrepris des opérations sensibles. Les ouvriers ont donc été exposés à des risques importants pour leur santé.
Unia exige des mesures supplémentaires
Sollicité par les ouvriers du chantier, peu rassurés par les conclusions du SABRA et qui continuent à craindre pour leur santé, Unia exige la fermeture du chantier afin que toute future intervention sur place soit précédée d’un diagnostic amiante complet selon les règles imposées par la SUVA. Le syndicat demande en outre aux responsables du chantier d’organiser des visites médicales pour l’ensemble des travailleurs ayant été actifs sur ce chantier, toute entreprise confondue.
Contacts :
Alessandro Pelizzari, secrétaire régional Unia, 079 817 29 04
José Sebastiao, secrétaire syndical Unia, 079 717 11 98