Villa luxueuse, mais pas les conditions de travail sur le chantier
Dans le contexte du Covid, un plan d’hygiène et des mesures sanitaires devraient être mis en place, comme la désinfection du matériel commun ou les points avec mise à disposition du gel hydroalcoolique. Mais Unia n’a pu que constater leur absence. De plus, les travailleurs sont amenés à manger et à se changer dans des endroits poussiéreux, sans désinfection.
Unia ne peut tolérer ces conditions sur aucun chantier genevois, et encore moins lors de la construction d’un palais ! Unia demande en urgence un contrôle de sécurité du service compétent, ainsi qu’un contrôle des normes Covid.
La totalité des travaux du second-œuvre est réalisée par plusieurs entreprises venant du Portugal ou d’Italie, ce qui ne constitue pas en soi une infraction, mais par expérience, sur la grande majorité de ces chantiers, l’application des conventions collectives du travail n’est pas une préoccupation. D’après les travailleurs, une des entreprises œuvrant sur le chantier n’a pas versé les salaires et après les menaces envers les travailleurs, elle a simplement disparu du chantier. Une autre société la remplace à l’heure actuelle.
Unia a contacté la gérance du chantier et lui a donné rendez-vous lundi au secrétariat du syndicat pour faire le point, mais la direction a préféré laisser sa chaise vide. L’expérience de ces dernières années sur ce type de chantier démontre toute la difficulté de faire appliquer les CCT.
Unia demande aux organes de contrôle étatiques et paritaires des contrôles des conditions sanitaires, de la sécurité, des conditions de travail et le respect des CCT !
Renseignements :
Jose Sebastiao, secrétaire syndical