Échafaudeur, métier pénible, dangereux et très mal payé

Le travail des échafaudeurs est un métier pénible et dangereux impliquant le montage et le démontage d’échafaudages par tous les temps. Malgré cela, ce sont les travailleurs les moins bien payés du secteur du bâtiment. Aujourd’hui, ils revendiquent une vraie revalorisation salariale, une prime de risque et une diminution du temps de travail.

Le travail des échafaudeurs est le moins bien rémunéré dans le secteur du bâtiment bien que ce métier soit pénible physiquement et dangereux puisqu’il implique le montage et le démontage d’échafaudages parfois très hauts et cela par tous les temps.

Il est urgent, aujourd’hui, de procéder à une vraie revalorisation des salaires pour 2024 pour permettre à ces travailleurs de récupérer leur pouvoir d’achat perdu ces dernières années et faire face aux augmentations incessantes des charges – primes d’assurance maladie, loyer, énergie, etc. Cela permettrait aussi de ne pas être à la traîne par rapport aux salaires des autres corps de métier du bâtiment.

Les échafaudeurs revendiquent également une prime de risque de 2.- CHF de l’heure dès que les harnais de sécurité sont nécessaires, ainsi qu’une réduction du temps de travail, sous forme d’une alternance d’une semaine de 4 jours et d’une de 5 jours ou en introduisant la journée de 6 heures.

La pénibilité du travail des échafaudeurs est déjà actée puisque que la branche dispose d’une retraite anticipée. Malheureusement, peu de travailleurs peuvent en bénéficier. D’une part, la pénibilité les amène à quitter le métier et d’autre part, le patronat se débarrasse des travailleurs dès qu’ils atteignent un certain âge. Il faut donc revaloriser les salaires et réduire la pénibilité.

La lutte pour de meilleurs salaires afin de faire face au renchérissement croissant concerne l’ensemble des travailleurs. Ceux de la branche des échafaudages appellent le personnel de tous les secteurs à se mobiliser pour la manifestation syndicale pour les salaires de ce samedi 16 septembre 2023 à Berne.

Communiqué intersyndical SIT, Syna, Unia