Unia Genève en campagne sur les chantiers

En vue du renouvellement de la Convention nationale du gros œuvre, le syndicat sonde les travailleurs pour définir son cahier de revendications. Il en profite pour leur parler des enjeux du 9 juin dans les urnes

La convention nationale du gros œuvre arrivera à échéance en 2025.

Trop de travail non payé
Les négociations pour son renouvellement s’annoncent ardues et Unia est en train de sonder les travailleurs afin de mieux définir son cahier de revendications. En particulier sur la question du temps de travail, qui sera au cœur des discussions.
Cette campagne, intitulée «Stop au vol d’heures sur les chantiers», part du constat que la construction est l’un des secteurs où l’on fournit le plus de travail gratuitement, comme les travaux préparatoires en début de journée, les déplacements, l’habillage, les heures supplémentaires non saisies ou encore les tâches à effectuer au dépôt une fois la journée finie.

L’avis des travailleurs
Les syndicalistes distribuent ensuite un questionnaire à remplir. La première partie sert à énumérer toutes les tâches non payées. La seconde partie vise à connaître les desiderata des travailleurs, pour les négociations à venir sur la convention nationale. 
Est-ce qu'ils préfèrent travailler huit heures par jour toute l’année, ou avoir, comme c’est le cas maintenant, des horaires variables selon les saisons? Travailler un peu moins chaque jour, ou avoir une après-midi de libre par semaine? Allonger un peu les journées de travail pour avoir droit à un jour de congé toutes les deux semaines, comme cela se fait en Autriche ?

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