Du respect et des hausses de salaire pour le personnel de nettoyage

Ils ou elles nettoient nos bureaux, les hôtels et les restaurants, les WC publics, les magasins et les transports publics. Nous les croisons rarement, car leur travail débute quand nous rentrons chez nous. ls ou elles gagnent beaucoup moins que la plupart d’entre nous. Les nettoyeurs/euses veillent à la propreté des lieux.

 

Ils ou elles font un travail que nous n’aimons généralement pas effectuer, mais qui est important et nécessaire. Les nettoyeurs/euses ont largement mérité de meilleures conditions de travail, des salaires plus élevés ainsi que notre respect!

 

Depuis 2004, les 65 000 nettoyeurs/euses de Suisse sont soumis à une CCT déclarée de force obligatoire. Cette solution a permis d’améliorer les conditions de travail et les salaires en vigueur dans la branche. Mais les rémunérations y restent basses (salaire minimum d’un(e) employé d’entretien: 18.20 frs / heure!).

 

La CCT genevoise du nettoyage est en train d’être négociée pour une éventuelle fusion avec la CCT romande du secteur du nettoyage. Mais cette fusion ne sera pas faite au détriment des travailleurs et travailleuses!

 

Principales revendications:

  • Refus absolu de perdre des acquis genevois
  • Valorisation des salaires et de la formation professionnelle
  • Suppression progressive des catégories salariales en fonction du temps de travail
  • Reconnaissance de l’ancienneté

Chez Merck/Serono, la décision de fermeture laissera sur le carreau 70 nettoyeurs/euses. Or ces personnes sont employées non par Merck/Serono, mais par une entreprise de nettoyage. Le principe d’externaliser des tâches dans une entreprise génère des catastrophes sociales telles que celle-ci. Les vrais responsables doivent assumer leurs responsabilités!

 

Le syndicat Unia exige que ces collaborateurs/trices soient traités comme le personnel de Merck/Serono et bénéficient également du plan social.