Le 18 mai 2014: stop au dumping, pour la protection des salaires

La Suisse est un pays riche et prospère. Malgré cela, des centaines de milliers de personnes y gagnent encore aujourd’hui moins de 4000 francs par mois pour un travail à plein temps. De plus, les salaires se retrouvent toujours plus sous pression. L’initiative pour le salaire minimum instaure une limite claire contre la sous-enchère salariale et permet à chacun de travailler pour un salaire lui permettant de vivre. Pour marquer le lancement de la campagne, Unia organise un « tour de Suisse » et une action d’affichage nationale.

La Suisse est un pays riche et prospère grâce aux plus de 4 millions de personnes y travaillent. Pendant qu’un petit nombre de privilégiés se sert sans vergogne, environ 330'000 travailleurs gagnent toujours moins de 22 francs de l’heure, soit 4000 francs par mois (x12). 70% des personnes concernées sont des femmes, 77% ont plus de 25 ans et environ un tiers gagne un salaire de misère, malgré un apprentissage accompli.

 

Un oui au salaire minimum est un oui à la protection des salaires

Chacune et chacun doit pouvoir vivre de son travail. L’initiative sur le salaire minimum exige que les travailleuses et travailleurs gagnent au moins 22 francs de l’heure, soit 4'000 francs par mois pour un emploi à plein temps. De nombreux employeurs misent sur une main d’œuvre bon marché pour faire augmenter leurs profits. Ils portent un énorme préjudice à l’ensemble des salarié-e-s dont les rémunérations sont mises sous pression et nuisent aux employeurs qui souhaitent verser des salaires corrects. A l’heure où les mesures d’accompagnement pour la protection des conditions de travail sont mises sous pression, l’initiative veut mettre fin au scandale des bas salaires et à la sous-enchère salariale qui n’a cessé d’augmenter ses dernières années.

 

Un tour de Suisse qui débute à Zermatt

Unia marque aujourd’hui le lancement de la campagne pour le salaire minimum par l’intermédiaire d’une action d’affichage nationale et d’un « tour de Suisse ». Durant des interventions qui sont prévues aux quatre coins du pays, des syndicalistes rendront visible le scandale des bas salaires à l’aide d’un énorme « 4000 » gonflable. Ce tour débute à Zermatt, symboliquement entouré de sommets culminant à 4000 mètres, il passera ensuite par Genève, Lucerne et Zürich.

 

Les photos de la «tour de Suisse» pour le salaire minimum vous trouvez sur flickr.com

 

Pour plus d’informations:

Pierluigi Fedele, membre du Comité directeur d’Unia

Lucas Dubuis, porte-parole d’Unia 

 

Plus d'informations sur l'initiative salaire minimum sur www.proteger-les-salaires.ch