Grève d’avertissement chez Lagen SA

Le personnel de Lagen SA, société genevoise active dans l’administration et la gestion de la production d’un groupe de commerce de détail russe, a entamé ce matin une grève d’avertissement d’une journée pour réclamer l’ouverture de négociations et le respect des droits garantis par le Code des obligations. Les employé-e-s sont indignés par les manœuvres dilatoires de leur employeur qui cherche à fuir ses responsabilités légales et sociales.

Suite à l’annonce le 7 mars de 43 licenciements sur les 68 postes que compte l’entreprise, les salarié-e-s ont mandaté Unia pour négocier un plan social et faire respecter les procédures en cas de licenciement collectif. Lagen SA s’est soustraite à ses obligations en procédant tardivement à son devoir d’annonce, empêchant ainsi le personnel de proposer des alternatives aux suppressions de postes. Jusqu’à présent, l’entreprise n’a fait que chercher des prétextes pour refuser toute discussion avec Unia, notamment en remettant en cause la représentativité du syndicat et en refusant une prolongation du délai de consultation.

 

Cette attitude irrespectueuse montre le visage d’une société indifférente au sort de ses collaborateurs. Pourtant, Lagen SA appartient au groupe russe Oodji qui a les moyens d’indemniser les personnes qui ont perdu leur emploi. Cette journée de grève est un premier avertissement pour l’ouverture de négociations, d’autres actions seront envisagées si la situation devait rester bloquée.

 

Pour plus d'informations
Nuno Dias, secrétaire syndical Unia
Audrey Schmid, secrétaire syndicale Unia