Feuilles de signatures
Le comité unitaire et Unia Genève lance un référendum contre la modification de la LHOM
Unia est dans les starting-blocks pour récolter les signatures nécessaires contre la décision du Grand Conseil visant à modifier la loi sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) (Ouverture du dimanche) (I 1 05 – 11715), afin qu'elle soit soumise à la votation populaire.
La droite du Grand Conseil (PRL, UDC, MCG, Le Centre et LJS) est en effet passée en force le jeudi 22 mai 2025 pour faire supprimer l'article de la LHOM qui prévoit l'obligation d'avoir une convention collective de travail (CCT) de force obligatoire (DFO) dans le secteur de la vente pour que les commerces soient autorisés à ouvrir d'autres dimanches ou jours fériés que le 31 décembre. Or, il n'y a ni CCT avec DFO dans ce secteur, ni même de CCT cantonale tout court. Unia s'insurge contre cette attaque envers le personnel de la vente et le partenariat social.
- La loi LHOM actuelle
- Modification de la LHOM apportée le 22 mai 2025 par le Grand Conseil
- Rapports de commission (majorité et minorités) du Grand Conseil
- Vote nominal: découvrez qui à voté quoi. Découvrez aussi qui soutient les employeurs de la grande distribution, et qui les salariée-s. Découvrez encore qui s'engage pour le partenariat social et qui s'assied dessus.
Non à l'ouverture de 2 dimanches de plus !
- Non à une loi qui bafoue la volonté populaire exprimée plusieurs fois
- Non à une dégradation supplémentaire des conditions de travail et de vie pour le personnel
- Non à plus de stress dans un métier déjà pénible
- Non à la destruction des petits commerces au profit des grandes chaînes
- Non au contournement du partenariat social dans le commerce de détail
Les attaques de la droite sur les conditions de travail et de vie du personnel de vente se poursuivent, contre la volonté des employé-e-s de la vente et au mépris du vote populaire.
En 2016, le peuple a accepté des ouvertures dominicales à la seule condition qu’il y ait une Convention collective de travail (CCT) qui protège le personnel de vente.
En 2021, il a de nouveau refusé des dimanches de travail supplémentaires sans contrepartie négociée entre partenaires sociaux.
Aujourd'hui, la droite revient à la charge avec deux dimanches travaillés avant Noël, en plus du 31 décembre, là encore sans contrepartie. Les employé-e-s travaillent souvent déjà sur 6 jours, donc le week-end. Les journées de travail très longues où l’on commence tôt le matin et finit tard le soir sont habituelles.
À quoi s’ajoute des cadences de travail qui se sont intensifiées et des économies sur les coûts en personnel qui ont accru leur charge de travail. Les femmes, qui constituent les deux tiers du personnel de vente, avec des salaires bas et de nombreux temps partiels, en seront les premières à en faire les frais.
Ouvrir deux dimanches de plus (en plus du 31 décembre) signifierait :
- Condamner le personnel à des horaires interminables en décembre
- Empêcher toute vie de famille pour le personnel avant et pendant les fêtes
- Augmenter encore le nombre de semaines sans fin (les magasins ouvrent déjà plus de 67 heures par semaine)
- Augmenter le stress et les risques d’épuisement physique et psychique du personnel
- Mettre fin à tout espoir d’améliorer les conditions de travail du personnel grâce à une CCT dans le commerce de détail
On résiste malgré les attaques patronales!
- 19 mai 2025: Extension des horaires d’ouverture des magasins rejetée à Saint-Gall
- Pétition: 12 dimanches de travail par an? C'est le projet de la droite suisse. Ce sera sans nous, signez la pétition!