Le Grand Conseil veut modifier la loi sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM).
Objectif de la droite: nous faire encore plus travailler le dimanche.
Les attaques de la droite sur les conditions de travail et de vie du personnel de vente se poursuivent, contre la volonté des employé-e-s de la vente et au mépris du vote populaire.
En 2016, le peuple a accepté des ouvertures dominicales à la seule condition qu’il y ait une convention collective de travail (CCT) qui protège le personnel de vente.
En 2021, le peuple a de nouveau refusé des dimanches de travail supplémentaires sans contrepartie négociée entre partenaires sociaux.
Maintenant, la droite revient à la charge avec deux dimanches travaillés avant Noël, en plus du 31 décembre, là encore sans contrepartie. En effet, les milieux patronaux refusent d'entrer en négociation avec les syndicats pour négocier une CCT qui cadrerait le travail du dimanche et améliorerait les conditions de travail du personnel de la vente dans le canton.
Découvrez qui s'engage pour le partenariat social et qui s'assied dessus avec les résultats du vote sur la modification de la LHOM.
Les employé-e-s travaillent souvent déjà sur 6 jours, donc le week-end. Les journées de travail très longues où l’on commence tôt le matin et finit tard le soir sont habituelles.
À quoi s’ajoute des cadences de travail qui se sont intensifiées et des économies sur les coûts en personnel qui ont accru leur charge de travail.
Les femmes, qui constituent les deux tiers du personnel de vente, avec des salaires bas et de nombreux temps partiels, en seront les premières à en faire les frais.
Le comité unitaire est composé des membres de la Communauté genevoise d’action syndicale, de partis et d'associations.
Plus d'infos
Que le message circule: pas d'extension du travail le dimanche!
Syndicat Unia 2025